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3 février 2008 7 03 /02 /février /2008 03:08


LA DOUBLE DECLARATION DE FOI : AS-CHAHADA

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Ceci doit inclure

La croyance du cœur avec la prononciation de la langue.

En détail, il y’a 40 articles de foi (croyances) :

·     10 dont la nécessité est acceptée

·     10 dont limpossibilité est acceptée

·     10 dont lexistence est établie

·         10 dont la venue est certaine

 

LES 10 CHOSES (WAJIBA) QU’IL EST NECESSAIRE QUE TU ACCEPTES SONT :


1. Qu’Allah est Unique [Un], indivisible dans Son essence.

2. Qu’Il n’a pas de second dans Sa Divinité.

3. Qu’Il est Vivant, Subsistant par Lui-même.

4. Qu’Il ne diminue pas [avec le temps] ni n'est pris par le sommeil.

5. Qu’Il est le Dieu de toutes les choses et qu’Il est leur Créateur.


6. Qu’Il a le Pouvoir sur toute chose.

7. Qu’Il Sait ce qui est apparent extérieurement et ce qui est caché intérieurement : ‘Pas même le poids d’un atome ne Lui échappe, ni dans les cieux ni sur la terre.

8.Qu’il Veut chaque chose créée, bonne ou mauvaise, ‘ce qu’Il a voulu a été et ce qu’Il n’a pas voulu n’a pas été‘

9.Qu’Il Entend, Voit et Parle sans parties corporelles [organes] ni instruments ; plutôt

Son Ouïe, Sa Vue et Sa Parole ne ressemblent en rien aux attributs ordinaires.

10. De même, Son essence ne ressemble en rien aux essences ordinaires.
‘Il n’y a rien qui lui ressemble, et Il est l’Auditant, le Voyant’

 

LES 10 CHOSES IMPOSSIBLES (MUSTAHILA) QUE TU DOIS ACCEPTER COMME TELLES, SONT :

.Que la venue à l’existence à un moment précis est impossible pour Lui, Exalté soit-Il.

2.Que la non-existence est impossible pour Lui ; plutôt Il est de par Ses Attributs et Noms Pré-Existant, Subsistant, et Eternellement Existant, étant pour chaque être le Juge de ce qu’il a acquis. Il n y’a pas de premier avant Lui ni de dernier après Lui ; plutôt, ‘Il est le Premier et le Dernier.’

3. Qu’il est impossible qu’il y ait un autre Dieu que Lui : ‘si il y avait d’autres dieux qu’Allah sur terre ou dans les cieux, ces derniers seraient en grand désordre’

4.Qu’il est impossible qu’Il ne soit pas indépendant de toute Sa création, et impossible qu’Il ait besoin d’un quelconque associé dans Sa royauté.

5. Qu’il est impossible qu’une affaire particulière détourne Son attention d’une autre dans Son Décret et Son Ordre.

6. Qu’il est impossible qu’un endroit dans Ses cieux ou sur Sa terre ne le contienne ; plutôt, Il était avant la création du lieu.


7. Qu’il est impossible qu’Il soit une substance ou un corps ou qu’Il ait une forme ou un aspect, ou que quoi que ce soit ne Lui ressemble ou qu’Il ait une ressemblance avec une chose ; plutôt, Il est l’Unique, le Subsistant éternellement par Lui-même, qui n’a pas engendré ni n’a été engendré, et qui n’a pas de semblable.

8. Qu’il est impossible qu’un accident ou un événement ne Le change, ou qu’une défaillance ou un dégât ne Le touche.

9. Qu’il est impossible de Lui attribuer l’injustice ; plutôt l’ensemble de Son Décret est sagesse et justice.

10. Qu’il est impossible qu’aucune des actions dans Sa création n’arrive sans Son Décret, Son acte de Création, et Sa Volonté ; plutôt : ‘Les paroles de Ton Seigneur sont complètes dans leur vérité et leur justice, personne ne peut changer Ses paroles’ ; ‘Il guide qui Il veut et Il égare qui Il veut’ ;
Il n’est pas interrogé sur ce qu’Il fait, mais eux seront interrogés.’

 

LES 10 CHOSES, DONT L’EXISTENCE EST ETABLIE, QU’IL FAUT QUE TU ACCEPTES SONT:

1. Qu’Allah, exalté soit Il, a envoyé Ses Prophètes et Ses Messagers à Ses serviteurs.

2. Qu’Il les a envoyés avec des signes et Ses Livres.

3. Qu’Il a scellé la prophétie avec notre Prophète Muhammad, qu’Allah lui accorde la bénédiction et la paix.

4. Qu’Il a 'envoyé le Qur’an comme une guidée à l’humanité avec des preuves claires de sa guidée et le discernement.’

5. Que celui-ci est la parole de notre Seigneur, ni créé ni créatrice.

6. Que le Prophète, qu’Allah le bénisse et lui accorde la paix, a été véridique dans ce qu’il a dit.

7. Que sa loi (shari’ah) abroge toutes les autres lois.

8. Que le Jardin et le Feu sont réels.

9. Qu’ils existent déjà, prêts pour les gens de la souffrance et ceux du bonheur.

10. Que les anges sont réels ; certains d’entre eux notent et écrivent les actions des serviteurs, et d’autres sont des messagers d’Allah pour Ses Prophètes, et certains : ‘des anges sévères et durs qui ne désobéissent pas à Allah dans ce qu’Il leur ordonne et font ce qu’Il leur commande.

 

LES 10 CHOSES EN LESQUELLES NOUS CROYONS QUI VONT ARRIVER AVEC CERTITUDE SONT :

 

1. Que ce monde aura une fin et que ‘tout ce qui est dessus viendra à son terme.’

2. Que les gens seront interrogés dans leurs tombes, qu’on leur accordera l’aise ou les tourments en rétribution.

3. Qu’Allah les rassemblera tous ensemble au Jour de la Résurrection ; ils reviendront comme ils étaient à l’origine.

4. Que le Jugement et la Balance sont réels.

5. Que le Chemin (Sirat) qui s’étend au dessus du Feu en direction du Jardin est réel.

6. Que le Bassin (Hawd) est réel.

7. Que les gens du bel agir seront dans le bonheur dans le Jardin.

8. Que les kafrirun seront dans le Feu exposés à une intense chaleur.

9. Que les croyants verront Allah, le Puissant et Majestueux, avec leur vue réelle dans l’Autre Monde.

10.Qu’Allah Exalté punira par le Feu quiconque Il veut des gens qui ont commis des péchés majeurs (kabira) parmi les croyants et qu’Il pardonnera à ceux qu’Il voudra parmi eux, et qu’Il les retirera du Feu pour les introduire dans le Jardin de par l’abondante générosité de Sa Miséricorde et l’intercession des Prophètes et des justes parmi Ses serviteurs, jusqu’à ce que nul autre que les kafirun ne demeurent dans le Feu  ‘Allah ne pardonne pas qu’on lui attribue des associés mais Il pardonne à qui Il veut pour moins que cela.

Allahou  'Alam

Source: « Al-A’lam bihudûdi Qawâ’id al-Islam » du Qadhi 'Iyyad


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3 février 2008 7 03 /02 /février /2008 01:56

Une Explication de la Surat al-‘Asr
La sourate du Temps

  Se prémunir de la Perdition

La Surate Al-‘Asr, «Le Temps» est une courte surate qui nous offre un profond rappel.

Elle nous enseigne qu’à quel point l’homme s’expose à souffrir de la perte ultime s'il ne sait gérer son temps convenablement, et nous indique la manière dont il peut éviter toute perte en utilisant ce temps avec sagesse.

On y trouve recensés tous les éléments de la réussite de la vie individuelle et sociale.

  L’Imam Al-Sahfi’i a, à  juste titre dit, que si les gens méditaient cette surate attentivement, cela seul suffirait pour leur guidée.

Allah SWT Dit dans la Surate : [Traduction approximative]

  • Par le Temps !
  • L'homme est certes, en perdition,
  • sauf ceux qui croient et accomplissent les bonnes œuvres, s'enjoignent mutuellement [à diffuser] la vérité et s'enjoignent mutuellement l'endurance.

  En d’autres termes :

La rapidité de l’écoulement du temps témoigne du fait que : tant qu’ils n’ont pas foi en l’Islam, ne l’adoptent pas comme mode de vie, n’accomplissent pas de bonnes œuvres, ne s’enjoignent pas mutuellement au Haqq (la Vérité et la Droiture), et ne s’encouragent pas à la persévérance et à l’endurance, les hommes courent à leur perte la plus totale.

Témoignage du temps

La Surate débute par une référence au Temps, introduite ici afin de démontrer à l’homme qu’il sera perdant s’il ne réalise pas la véritable valeur du temps qui lui est accordé.

L’importance liée au temps est non seulement mise en évidence par le fait qu’il soit cité dans le Noble Qur’an, ce qui en soit est fort significatif, mais également (et d’autant plus), par le fait que Le Créateur Exalté jure par lui, le prend à témoin d'un serment, l’explique, et lui consacre une surah éponyme entière.

Le temps est la plus précieuse des ressources que l’homme ait en sa possession et ceux qui en ont saisi la valeur véritable ont des expressions telles que : « Le temps c’est de l’argent » ou « Le temps est une richesse ».

Sa réserve est définie et limitée. La quantité maximale dont nous en disposions, est notre durée de vie, qui elle-même ne peut être connue de personne et dont la fin peut advenir à tout moment, que nous y soyons préparés ou non, à cause de sa nature imprévisible.

Le temps est une ressource non renouvelable : chaque instant éteint, l’est définitivement. Il ne peut être rattrapé, ni se répéter et on ne peut l’arrêter. Que nous l’utilisions à notre avantage ou non, il passe, et passe rapidement. Jette donc un œil à la trotteuse de ta montre, et voit comme chaque déplacement et chaque bruit de l’aiguille annonce le passage du temps déjà partit pour toujours... Et ce cliquettement de l'aiguille indiquant les secondes qui passent n’est qu’un piêtre indicateur de la vitesse avec laquelle s’écoule le temps. En l’espace d’une seule seconde, la lumière a parcouru 300000 km, un ordinateur a exécuté un million d’instructions, la ville de Kaolack (et tout le reste sur la terre) s’est déplacée d’approximativement quatre cent vint neuf (429) mètres vers l’Est (du fait de la rotation de la terre sur son axe), etc.

Maintenant imagine le mouvement d’un cortège ininterrompu de millième de secondes se déplaçant clairement sur la bande d’un télescripteur électronique. C’est à cette vitesse que nous allons vers la fin de notre temps: Notre Mort.

Il apparaît donc indéniable que notre succès repose sur une utilisation judicieuse, efficace, et bénéfique de notre temps. Plus une personne est doué à cela, plus il est un gagnant et un victorieux, alors qu'au contraire plus il est mauvais à l'utilisation de son temps, plus il est un perdant.

Le temps déjà écoulé est devenu de l'histoire, et l’histoire des nations est retenue et mémorisée afin d’y puiser leçons et enseignements. C’est à cette même fin que le Noble Qur’an nous rappelle, à maintes reprises, le sort des nations qui nous ont précédés. « N’avez-vous pas entendu parler de ces personnes? N’avez-vous pas entendu parler de celles-ci? N’avez-vous pas entendu parler des ‘Ad, des Thamud, du peuple de Saba, des Sumériens, des Minœns et de leurs semblables? »

  Cette Surate présente le temps comme un élément qui, si on le médite bien, démontre que ceux qui n’utilisent pas convenablement leur temps limité mais si précieux sont d’énormes perdants. Si une personne devait rester à écouter le décompte de chaque seconde de sa montre comme le son de l'inéluctable, chaque tic et chaque tac lui donnerait des frissons dans le dos, si elle comprenait seulement qu’elle avait désormais moins de temps en sa possession pour œuvrer dans le bien et d'en obtenir les récompenses qu’il y a quelque tic et tac plus tôt.

De ce point de vue, la position de l’homme en ce monde est comparable à celle d’un marchand de glace qui, se trouvant dans un climat torride, voit sa marchandise fondre au soleil. Aussi, le commerçant avisé vendra sa marchandise le plus rapidement possible, gagnant ainsi des profits, alors que le sot restera passif à regarder sa glace fondre et partir en ruine et perte.

  La signification profonde et l’essence de la surate al-‘Asr, renvoie à la fois à la nature fuyante temps (la vitesse avec laquelle il passe) et au temps passé qui est devenu de l’histoire.

L’aspect historique du temps nous met face à l’évidence que Allah U traite toujours les communautés selon leur comportement collectif. Ont prospéré les nations qui ont accomplis des œuvres pies et qui ont agis avec honnêteté et droiture, mais ont échoués celles qui étaient mauvaises, injustes et corrompues (c.à.d. qui n’ont pas évolué en conformité avec la Voie, l’Ordre d’Allah). C’est en raison de leur comportement « non-Islamique », que ces sociétés ont perdu leur paix et leur ordre, et se sont alors affaiblies, sont tombées en ruines, ou furent envahies par les autres. A maintes reprises, après s’être vu accordé un délai imparti ils étaient puni et détruits. Ils sont pour nous un rappel dont le temps, lui-même, témoigne.

La nature fuyante du temps nous rappelle que nous sommes sur cette terre pour être testés durant une période définie qui s’écoule rapidement. Nous pouvons trouver une illustration de notre propos dans les salles d’examen des écoles, et les halls des universités et autres centres d’étude, où le temps, comme cela est clairement annoncé, est une partie de l’examen ou du test en lui même.

Pour réussir le test, nous devons vivre notre vie de la manière dont notre Seigneur, Le Créateur, veut que nous vivions. Chaque instant passé en dehors de l’obéissance à Allah U est une opportunité perdue à jamais et ceux qui persistent à gâcher l'opportunité de consacrer leurs instants à la droiture, la piété et la vertu, sont ceux qui sont «certes en perdition». De ce point de vue, nous sommes comme les étudiants durant leur épreuve écrite. Le temps non consacré à se focaliser sur les questions de l'épreuve est un temps gâché qui aura pour conséquence la perte de points et une mauvaise note. Notre situation est d’ailleurs bien plus délicate encore, car nous ignorons même à quel moment notre mort peut mettre un terme à l’examen de notre vie. Nous ne pourrons jamais avoir la possibilité de rattraper le temps perdu dans l’oubli.

La fugacité du temps souligne également un autre aspect. Durant ce bref passage sur terre, le sage endure les désagréments éphémères de vivre conformément aux Commandements d’Allah s’assurant ainsi de grandes récompenses pour l’éternelle vie de l’Au-Delà. Le perdant quant à lui, sombre pour la satisfaction instantanée et transitoire, se privant par la même de la promesse du succès éternel.

 

Les moyens du Salut

La surate al-‘Asr insiste donc principalement sur quatre éléments-clés du succès qui sont : l’Imane (la foi), l’accomplissement d’œuvres pies et durables, la lutte commune pour la Vérité et l’encouragement mutuel à la patience et à l’endurance.

  De cette courte Surate nous apprenons donc que pour éviter d’être perdants, nous devons :

  • Investir notre temps dans la poursuite d’objectifs et selon une manière conformes à notre foi en l’Islam comme véritable mode de vie ;
  • Accomplir des actes positifs, durables et visant à atteindre l’excellence spirituelle et morale, ainsi que des actes menant à l’amélioration et à l’essor de la société, comme nous y exhortent le Qur’an et la Sunna ;
  • S’efforcer et lutter ensemble pour la Cause de la Vérité et pour la promotion du Haqq – ce qui inclut la foi en l’Islam, les bonnes actions ainsi que l’équité, la justice et la vérité; et s’encourager mutuellement à respecter et accomplir nos obligations et responsabilités; et enfin
  • Rester constants et patients dans l’accomplissent des trois éléments précédents et s’encourager mutuellement à cette fin.

Ces quatre facteurs sont primordiaux pour notre réussite et sont intimement liés et interdépendants. La foi véritable se manifeste au travers des actions d’un individu ayant fait des bonnes actions son mode de vie ; et une personne qui aime sa foi et son mode de vie, les promeut tous deux dans la société, désireuse qu’elle est de les voir appréciés et adoptés, et avec espoir de voir les gens se dresser et œuvrer avec rigueur et persévérance pour pour eux.

Tout cela est un tout et doit être considéré ainsi pour le succès et le salut. Le temps et les ressources dont chacun dispose doivent également être dépensés en vue de créer un environnement et une dynamique pour la promotion du Haqq et de la persévérance, ainsi qu'à l'espoir de la réussite grâce à Allah Y sur la base de la foi et des bonnes œuvres. Si le chemin de la réussite commence avec la foi, il doit nécessairement se poursuivre en remplissant les trois autres conditions de manière simultanée. Nous ne pouvons attendre de maitriser l'une d'elles avant de passer à une autre, mais nous devons chercher à nous accomplir dans chacune d'entre elles en même temps, et donc, pour ainsi dire, de pratiquer la piété, promouvoir la Vérité, appeler à la patience, et s’enjoindre mutuellement à le faire. C’est alors seulement que nous pourrons éviter notre perte et gagner le salut.

   

Traduit du site : www.marifah.net

 

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26 janvier 2008 6 26 /01 /janvier /2008 20:27
Description du Prophète par Hassan
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Hadith de Hassan sur les qualités de l'Envoyé d'Allah PSL





Extrait de Kitab as Chifa' du Qadhi 'Iyyad.
 
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Nous avons jugé utile d'évoquer le hadîth que rapporte al-Hassan, d’après Abû Hâla (RAA). Il renferme, en effet, beaucoup des qualités du Prophète PSL, et regroupe nombre de ses attitudes et vertus que nous devons évoquer.
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Al-qâdî Abû Alî al-Hussein nous a rapporté, d’après une chaîne de transmetteurs qui remonte jusqu’à al-Hassan Ibn Alî Ibn Abî Tâlib :

J’ai interrogé mon oncle Hind Ibn Abî Hâla qui était doué pour la description sur l’aspect physique de l’Envoyé de Dieu afin qu’il me le décrive et que je m’attache à ses paroles. Il m’a répondu par ceci:

"L’Envoyé de Dieu était magnifique et superbe. Son visage avait l’éclat de la pleine lune. Il était plus grand que l’homme trapu et moins grand que l’homme longiligne. Doté d’une grande tête, il avait une chevelure légèrement ondulée, qui ne dépassait pas les lobes de ses oreilles lorsqu’il la laissait pousser.

Il avait le teint éclatant, le front large, les sourcils longs et fins ; ses sourcils étaient fournis sans se toucher, car il y avait entre eux une veine qui charrie la colère. Il avait le nez aquilin et lumineux et celui qui ne le regarderait pas attentivement le trouverait trop long. Doté d’une barbe bien fournie, il avait de grands yeux noirs, des joues émaciées, une grande bouche ornée d’une belle dentition, des poils de poitrine très fins. Son cou était semblable à la nuque d’une statue qui a la pureté de l’argent.

Doté d’une constitution bien équilibrée, il avait un corps solide et ferme, sans déformation entre la poitrine et le ventre, avec des épaules larges et de gros os aux extrémités. Sa peau était claire. Le haut de sa poitrine était lié à son nombril par des poils fins qui formaient une ligne continue. Il était poilu au niveau des bras, des avant bras et du haut de la poitrine, avec des paumes larges, des mains et des pieds charnus, des doigts longilignes, des membres sans défaut, des plantes de pied régulières et lisses sur lesquelles l’eau glissait, il effectuait ses pas posément et marchait dignement.

Il était rapide dans sa marche. Lorsqu’il marchait, c’est comme s’il descendait une pente et lorsqu’il se retournait, il le faisait avec tout son corps. La plupart du temps, son regard était baissé. Sa manière de voir était pour l’essentiel de la réflexion, sans chercher à fixer ce qu’il regardait. Il poussait ses Compagnons devant lui et commençait par saluer celui qui le croisait."


Al-Hassan ajoute: J’ai dit: Décris-moi sa façon de s’exprimer Il m’a dit:

L Envoyé de Dieu était constamment triste et absorbé par la réflexion et la méditation sans connaître le moindre répit. Il ne parlait que par nécessité et gardait longuement le silence.

Il commençait et terminait ses phrases en usant de paroles globales et tranchantes, sans affectation ni insuffisance. Affable, il n’était ni grossier, ni offensant. Il estimait le bienfait même s’il était minime et ne discréditait rien. Il ne blâmait, ni ne louait aucun goût. Rien ne pouvait faire face à sa colère lorsqu’il était question de droit et de vérité jusqu’à ce qu’il les fasse triompher. Il ne s’emportait pas pour lui-même et ne cherchait pas à obtenir gain de cause. Lorsqu’il faisait un signe, son geste était complet.

Lorsqu’il s’étonnait, il retournait sa main et lorsqu’il pariait, il touchait sa paume gauche avec on pouce droit. Lorsqu’il se mettait en colère, il tournait le visage et lorsqu’il se réjouissait, il baissait le regard. Son rire était essentiellement un sourire qui dégageait des dents éclatantes comme les grains blanchâtres des nuages."


Al-Hassan ajouta: J’ai gardé cela un moment, puis j’en ai parlé à mon frère al-Hussein Ibn ‘Alî et j’ai constaté qu’il m’avait devancé à ce sujet. En effet, il avait interrogé son père sur les entrées de l’Envoyé de Dieu, ses sorties, ses séances et son physique. Son père lui en avait tout dit. AI-Hussein a donc rapporté ceci: J’ai interrogé mon père(l'imam 'Ali)sur les entrées de l’Envoyé de Dieuet il m’a répondu en ces termes:

"Ses entrées chez lui s’effectuaient par autorisation divine. Lorsqu’il se retirait dans sa maison, il répartissait son temps en trois parts: Une part pour Dieu, une part pour ses épouses et une part pour lui-même. Ensuite, il divisait sa propre part entre lui-même et ses rapports avec les gens, en s’occupant des gens du commun grâce aux services des gens de l’élite et en n’économisant rien à leur détriment.

Sa gestion de la part du temps réservé à la communauté consistait, entre autres, à accorder ses préférences aux gens selon le degré de leur mérite en matière de religion, car certains avaient un seul besoin à satisfaire et d’autres en avaient deux ou plusieurs. Il s’occupait d’eux et les occupait à servir leurs intérêts et ceux de la communauté en s’enquérant d’eux et en les informant de leurs devoirs. Il disait a ce propos:

"Que ceux d’entre vous qui sont présents informent ceux qui sont absents. Transmettez les besoins de celui qui ne peut pas me les transmettre. Car celui qui transmet aux dépositaires du pouvoir les besoins de celui qui ne peut pas les transmettre, Dieu le soutiendra au Jour de la Résurrection.’

Al-Husseinajouta: Informe moi de ses agissements dans les rapports publics. Il m’a dit:

L’Envoyé de Dieu gardait sa langue, sauf pour tout ce qui était dans les intérêts des membres de sa communauté, pour les rapprocher et éviter de les diviser. Il honorait les hommes généreux de chaque groupe, leur confiait les responsabilités, mettait les gens en garde, restait vigilant à leur égard sans cacher sa bonté et son bon caractère, de crainte que les membres de sa communauté ne deviennent insouciants ou ne soient touchés par la lassitude.

Il s’occupait de ses Compagnons, confirmait ce qui est bon et l’améliorait, blâmait ce qui est mauvais et le rabaissait, recherchait l’équilibre dans la gestion des affaires en évitant les désaccords et les contradictions. Il affrontait chaque situation avec les armes appropriées sans se départir de la vérité ou la contourner. Ceux qui le représentaient parmi les gens sont ceux qui étaient les meilleurs, et les meilleurs d’entre eux auprès de lui sont ceux qui prodiguaient le plus de conseils aux gens.

Enfin, ceux qui jouissaient de la plus grande place auprès de lui étaient les plus compatissants et attentifs aux autres"


Al-Husseinajouta encore: Je l’ai alors interrogé sur les séances qu’il tenait et ce qu’il y faisait. Il m’a répondu par ceci:

"L’Envoyé de Dieu ne s’asseyait et ne se levait au cours des séances qu’il tenait qu’après avoir mentionné Dieu. Il ne choisissait pas une place particulière. Lorsqu’il rejoignait des gens déjà assis, il se mettait là où il y avait de la place et il ordonnait qu’on fasse de même.

Il accordait à celui qui s’asseyait avec lui la place qui lui convenait, au point qu’il croyait être le seul individu honoré de la sorte. Avec celui qui s’asseyait auprès de lui ou le fréquentait pour avoir quelque chose, il se montrait patient jusqu’à ce qu’il s’en aille le premier. A celui qui lui demandait quelque chose, il ne le renvoyait qu’après l’avoir satisfait ou lui avoir répondu par des propos agréables.

Supportant les gens grâce à sa tolérance et à son bon caractère, il semblait pour eux comme un père, car ils étaient pour lui égaux en droit, proches et ne se distinguant que par le degré de la crainte révérencielle."

Al-Husseinajouta aussi: Je l’ai alors interrogé sur son attitude envers ses interlocuteurs. Il m’a répondu par ceci:


L’Envoyé de Dieu était constamment souriant et affable, de caractère docile, agréable à fréquenter, sans être grossier, vulgaire, obscène, criard, diffamateur ou flatteur. Il fermait les yeux sur ce qu’il n’aimait pas et ne faisait pas désespérer ceux qui cherchaient conseil à ses côtés.

Il a évité trois choses: la duplicité, le fait de multiplier les paroles et le fait de s’occuper de ce qui ne le concernait pas. Il s’était départi de trois choses à l’égard des gens: Il ne blâmait et ne raillait personne, ne scrutait pas les défaillances et ne parlait qu’en vue du bien et de la récompense future. Lorsqu’il se mettait à parler, ceux qui formaient son auditoire baissaient la tête et restaient immobiles et silencieux. Ils ne prenaient la parole que lorsqu’il gardait le silence, sans se disputer en sa présence. Ils écoutaient attentivement jusqu’à la fin celui qui parlait en sa présence.

Leur conversation gardait l’empreinte de celui qui l’a commencée. II riait de ce qui les faisait rire et s’étonnait de ce qui provoquait leur étonnement.
Il patientait devant l’hostilité du ton de l’étranger et disait: Lorsque vous voyez celui qui recherche son argument, soutenez-le. Il ne recherchait le compliment que de Celui qui récompense et ne coupait la parole à personne jusqu’à ce qu’il estime son discours achevé, soit en cessant de parler, soit en se levant."


Ici se termine le hadîth que rapporte Sufyan Ibn Waki’.

Dans une autre version al-Hussein ajoute ceci: Je l’ai interrogé sur le silence de l’Envoyé de Dieuet il m’a dit ceci:

Il gardait le silence en vertu de quatre choses: par mansuétude, par vigilance, par considération et par réflexion. S’agissant de sa considération, elle portait sur la justesse de l’examen et l’écoute des gens.

Quant à sa réflexion, elle portait sur ce qui est contingent et ce qui est impérissable.

La mansuétude a été concentrée pour lui dans la patience. Ainsi, aucune chose qui le provoquait n’arrivait à déclencher sa colère. De même, la vigilance a été réduite pour lui dans quatre choses:

Son adoption de ce qui est bon pour qu’on se conforme à lui, son abandon de ce qui est mauvais et laid pour qu’on cesse de le faire, le recours à l’opinion pour tout ce qui améliore sa Communauté et le fait de s’occuper d’elle pour tout ce qui porte sur les affaires du bas monde et de la vie future.


al Qadi Iyad, Ach-Chifa', editions universel.
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8 janvier 2008 2 08 /01 /janvier /2008 02:10



LE RAPPEL ET L'INVOCATION ( wird ak gnân)


L'homme ne vit pas que de pain dit-on. II existe une autre nourriture qui contribue à l'équilibre et assure la plénitude de son être. Cet équilibre et cette plénitude ont leur source en Islam, celle du Rappel "Dhikr" d'une part et de l'Invocation "Dou'a" d'autre part.


En Islam, l'Invocation et le Rappel d'Allah sont les origines de la stabilité, et de la douce tranquilité face aux circonstances et aux difficultés de la vie. A notre époque la culture s'est généralisée, les connaissances humaines se sont répandues; offrant a l'individu de part sa situation, moyens d'occupation et loisirs divers. Malgré tous ces moyens, force est de constater, la croissance des troubles nerveux, la complexité des problèmes, la généralisation des séditions et des incrédulités.


De nombreuses causes sont à l'origine de ce syndrome, tel que le débris des coeurs dévastés, le refus de s'attacher à Ia Providence, de s'y fier et de s'y reposer. La négligence des apathiques de faire appel à Allah (SWT ) ne fait que barrer le chemin de la Vérité. L'invocation d'Allah par la parole qui se traduit par la soumission et l'humilité des coeurs, par la tendresse des organes. contribue à diriger l'individu sur le droit chemin, à lui faire comprendre la mission qui lui est attribuée par essence à établir son niveau de grande dignité auprès des Nobles, ainsi cet invididu adorera Allah en toute quiétude et conviction, avec sacrement de confirmation, vérité et sincérité. Par la présence de son Créateur Tout Puissant en Lui, il se dévouera aux préceptes dans Ses ordres et Ses prohibitions, il se soumettra coeur et âme à l'ordre divin, et ainsi il jouira du repos et de la douce tranquillité et se fiera au destin du Seigneur, persévérant devant toute disette, crise et calamité. C'est alors que l'homme deviendra lucide, et acquièrera un état d'éveil permanent et une surveillance totale de tous ses agissements.


Allah par Ses commandements nous incite à le rappeler et à multiplier nos invocations, ainsi le Seigneur nous dit:
{ O, Les croyants, rappelez-vous Allah par maints rappels, et matin et après-midi, chantez de Lui pureté.} [ Sourate 33 - Versets 41 et 42 ]

{ Souvenez-vous de Moi, donc, Je me souviendrai de vous. Et soyez-Moi reconnaissants, et ne Me méconnaissez pas ! } [ Sourate 2 - Verset 152 ]




Dans une parole sainte attribuée à Allah «Hadith Koudoussi» rapportée par les deux Imams Boukhâri et Mouslim , Allah nous comble de Ses bienfaits et nous dit:

Je Me tiens à l'opinion que mon serviteur se fait de Moi,
Je suis avec lui tant qu'il se souvient de Moi,
s'il M'invoquait dans sa propre personne, Je l'invoquerais en Moi,
s'il M'invoquait au sein d'une foule, Je l'invoquerais au sein d'une foule plus noble,
s'il se rapprochait de Moi d'un empan, je Me rapprocherais de lui d'une coudée,
s'il se rapprochait de Moi d'une coudée, Je Me rapprocherais de lui d'une brasse,
s'il venait vers Moi à la marche, J'irais à son encontre au galop.


A travers cette parole sainte nous ne pouvons qu'admirer la contrepartie des bienfaits que Le Seigneur avance à ceux qui se guident vers Lui.L'invocation et l'appel à Allah sont à la tête des bonnes actions; c'est ainsi que le Prophète Mohamed (PSL) recourait aux invocations par tout événement et ne cesse de recommander par cette parole, à cet homme qui l'interrogea sur quoi doit-il baser sa persévérance devant les devoirs religieux devenus nombreux: "Maintiens ta bouche tendre fraîche par le rappel d'Allah". L'invocation englobe toute oeuvre obéissante à Allah, et qui consiste à rappeler à l'individu les innombrables faveurs et privilèges d'Allah sur la créature humaine. Ces invocations et ces louanges à Allah obéissent aux recommandations suivantes :

  •  
  • Lecture ou récitation du Coran

Point de doute, la lecture du Saint Coran est au sommet du rappel, parce qu'elle rappelle au croyant la grandeur et la magnifience du Seigneur , Son mérite et Sa dignité.
Elle réétablit le lien avec Allah sur base de diligence et de crainte, par la réflexion sur l'éternité du Créateur et Sa disposition sur l'univers.
Le Coran est un récit de réveil et d'appel à l'orientation sur le droit chemin.




  • La Prière

ll s'agit de l'office rituel. Le croyant se recueillera assidu avec constance et sobriété dans le service d'Allah, incliné et prosterné en récitant la parole d'Allah, chantant Sa gloire et Sa louange.
Les offices de prière constituent par essence des mets spirituels guidant le croyant durant toute sa journée en présence de son Créateur Tout Puissant, bien éloigné des vileries et actes désapprouvés d'Allah , portant en soi un coeur plein de crainte et de soumission à la Grandeur et la Majesté du Créateur.


  • L'Adoration d'Allah au-delà de tout
Par l'amour véritable d'Allah , l'individu dédaigne le plaisir limité de la vie, et sacrifie son âme et ses biens au service de son Créateur, il investira sa fortune dans les directives d'Allah , sûr de Son engagement, il Sacrifiera son âme et sa richesse tout en étant convaincu qu'elles ne sont que des apprêtes et moyens offerts par Allah pour une juste lutte, et qu'II les a achetés de Son serviteur par le Paradis. Ainsi Allah le confirme par le Saint Coran:  { Oui, aux croyants le Paradis. Ainsi Allah a-t-il acheté leurs personnes et leurs biens...} [ Sourate 9 - Verset 111 ]
Allah a aussi ordonné au croyant d'être persévérant dans les moments difficiles, et de multiplier Son rappel croyant à la vérité de Sa promesse juste: { O les croyants, lorsque vous rencontrez un groupe, alors soyez fermes, et rappelez-vous bien d'Allah; peut être réussirez-vous }.

  • L'Etat de Fermeté
Parmi les rappels aussi, nous insistons sur l'état de fermeté du musulman devant l'appel de ses désirs, de sa passion et des tentations diaboliques. Lorsque l'individu se hâte à commettre une turpitude ou une désobéissance quelconque, la vertu de la foi le mettra en garde des conséquences de la déviation, et le préservera de choir dans tout anathème, et ce par crainte du châtiment du Tout Puissant réservé aux désobéissants. Ainsi le fidèle s'écarte de toute iniquité et se dirigera droit vers l'obéissance de son Créateur. C'est comme ça qu'Allah nous éclaire cette situation:
{ En vérité sont croyants ceux dont les coeurs s'effraient quand on mentionne Allah, et quand Ses versets leur sont récités, cela les fait croître en la foi; et ils placent confiance en leur Seigneur.} [Sourate 8 - Verset 2 ]

  • Les plus beaux Nom d'Allah
Le fondement du rappel réside dans la connaissance d'Allah avec Ses plus beaux noms et Ses nobles attributs qui guident le croyant vers la morale divine, car il n'y a de morale que celle d'Allah ; qui parfaitement saisie par le croyant, ne cesse d'augmenter son désir ardent de s'y imprégner. Comment le serviteur ne pourrait pas être indulgent envers les créatures. alors que son Créateur est Le Tout-Miséricordieux ? Comment ce serviteur peut-il ignorer la justice et l'équité dans tous ses agissements, alors que son Allah est le Seul Juste et Equitable? Comment peut-il ignorer qu'Allah est Excellent et Généreux, et ne s'habituera-t-il pas à l'excellence et la générosité? Comment ce serviteur ne peut-il pas admirer la constance d'Allah , et se dompter à l'endurance et à la patience? Le rappel est un excellent moyen pour atteindre la connaissance parfaite d'Allah; une véritable passerelle pour la jouissance de la confiance, de la sérénité auprès du Seigneur, et l'initiation à sa morale infaillible qu'll nous a prescrit. Notre Prophète s'est distingué par des invocations et rappel toute sa vie durant; lors du sommeil et de l'éveil, lors d'une maladie et du rétablissement, avant et après les repas, lors de la chute de pluie et des souffles de vents, lors de la rentrée au foyer et à la mosquée qu'à la sortie, matin et soir, à chaque épreuve douloureuse ou dans des circonstances heureuses, etc...Ce ne sont que des invocations et rappel fixés et établis par le Prophète et propres à chaque événement. Celui qui les retiendra par coeur et les transmettra au fil des temps aux générations, demeureront pour lui une aide et un soutien incontestable dans cette vie, et une lumière le jour du Jugement Dernier.

Rappelons qu'Allah a dit:
{ Ceux qui croient, et dont les coeurs se tranquilisent au rappel d'Allah,N'est-ce pas que les coeurs se tranquillisent au rappel d'Allah? } [ Sourate 13 - Verset 28 ]

 

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8 janvier 2008 2 08 /01 /janvier /2008 01:48

 

Les ténébres crient à l'injustice, car leur lumière n'était qu'un mirage, qui s'inspirait des ténèbres. Ils ressemblent à quelqu'un qui a allumé un feu; puis quand le feu a illuminé tout à l'entour, Allah a fait disparaître leur lumière et les a abandonnés dans les ténèbres où ils ne voient plus rien.
sourate: La vache (Al-Baqarah) v,17

L'islam est une misericorde pour les peuples.
Et Nous ne t'avons envoyé qu'en miséricorde pour l'univers. sourate: Les prophètes (Al-Anbiya) v,107

Ainsi Allah nous informe que le Prophète
nous a été envoyé comme miséricorde pour les mondes et non comme une frayeur ou un malheur.
Nous leurs avons, certes, apporté un Livre que Nous avons détaillé, en toute connaissance, à titre de guide et de miséricorde pour les gens qui croient. Sourate: Al-Araf v52

 

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8 janvier 2008 2 08 /01 /janvier /2008 01:28


Sante Mawlana, Borom Assaman

Mome mignou bolèg Muhammadu sang bëppu man

Muhammadu Rassol borom xoutboki kêman

Kaddu djipp, doy ngagnu royuway, saway geustul xourân,

Si walu wuné, moxam nassila ba lân

Bilay têrébi doyna kêman

Sou Lahou ahad digléwone, cone ma sax dila wo yê jah man

Cone diouli ak seulmal dayiman fiyak felè, ci sang bëppu man

 

 
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