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24 mars 2008 1 24 /03 /mars /2008 12:58

 

  

40 bonnes raisons  de prier sur le Prophète Muhammed [PSL] 

 

1.     Lorsque l’individu prie sur le Prophète [sws], il se soumet avant tout au commandement du Seigneur

2.      Il s’inspire de son Seigneur bien que Sa Prière sur le Prophète [sws] soit différente de la nôtre; la Sienne consiste à lui faire les honneurs et les éloges et la nôtre consiste à prier et à invoquer en sa faveur

3.      Il suit les traces des anges

4.      Il obtient dix prières de la part d’Allah pour chaque prière qu’il prononce.

5.      Allah l’élève de dix degrés à chaque fois

6.      Il lui sera inscrit dix récompenses

7.       Il lui sera effacé dix péchés

8.      S’il accompagne sa Prière à ses invocations, elles seront plus favorablement reçues par le Seigneur étant donné que cette fameuse Prière permet de les faire monter au ciel. Sans cela, ses invocations risquent de rester suspendues entre le ciel et la terre

9.      C’est aussi un moyen d’obtenir l’intercession du Prophète [sws]

10.   C’est un moyen de se faire pardonner les péchés

11.    C’est un moyen par lequel Allah soulage la détresse de Son serviteur

12.   C’est un moyen de se rapprocher de Son Seigneur (I) le Jour de la Résurrection

13.   La Prière sur le Prophète [sws] se substitue à l’aumône envers les personnes en difficulté

14.   Elle lui permet de mener ses affaires à bien

15.   Elle lui permet de recevoir les Prières d’Allah et celles des anges

16.   Elle lui permet de se purifier et de se mettre en valeur

17.    Elle lui permet de se voir annoncer le Paradis avant sa mort

18.   Elle lui permet de s’épargner les douloureux événements de la Résurrection

19.   Elle lui permet de recevoir en réponse les Prières et les Salutations du Prophète [sws]

20.  Elle lui permet de se rappeler les choses qu’il a oubliées

21.   Elle lui permet d’embellir ou de purifier ses assemblées et de faire que celles-ci ne soient pas un sujet de regret le Jour de la Résurrection

22.  Elle permet de repousser la pauvreté

23.  Il s’épargne ainsi de prendre le nom d’avare que mérite toute personne se privant de prier sur le Prophète [sws] au moment où ce dernier est évoqué

24.  Il ne sera pas concerné ainsi par l’invocation destinée contre tous ceux qui s’abstiennent de prier sur lui [sws] à l’écoute de son nom

25.  Elle lui permet de se maintenir sur le chemin du Paradis contrairement à celui qui ne prie pas sur lui [sws]

26.  Il s’épargne ainsi des assemblées impures dans lesquelles il n’est consacré aucun éloge ni aucune attention à Allah et à Son Messager

27.   Elle permet de rendre parfait un discours au début duquel les louanges sont consacrées au Seigneur et les Prières consacrées au Prophète [sws]

28.  Elle lui permet d’acquérir une lumière durant la traversée du Pont jeté au-dessus de la Géhenne (le Sirât)

29.  Elle le préserve de la dureté du cœur (ou de l’abandon du Seigneur)

30.  Elle lui permet d’entretenir les éloges qu’Allah réserve à l’auteur d’une telle prière et qu’Il communique aux occupants de la terre et des cieux. En priant sur le Prophète [sws] en effet, le serviteur réclame au Très-Haut de lui réserver les éloges et les honneurs. Il méritait par conséquent de jouir relativement en retour de ces éloges en sachant que la récompense est de même nature que les actes

31.   Elle lui rapporte la bénédiction dans ses œuvres, sa durée de vie, et ses différentes affaires. Comme il implore en effet la bénédiction en faveur du Prophète [sws] et de sa famille, il méritait en retour d’être comblé de la même faveur en sachant que ses propres invocations en faveur du Prophète (r) sont automatiquement exaucées et que la récompense est de même nature que les actes

32.  Elle permet d’obtenir la Miséricorde divine qui peut prendre le sens de prière –selon une certaine tendance – bien que selon la meilleure tendance, la prière est un effet de la Miséricorde divine. Quoi qu’il en soit, dans les deux cas, il reçoit la cette Miséricorde

33.  Elle lui permet d’entretenir et d’augmenter les sentiments qu’il éprouve vis-à-vis du Prophète [sws], en sachant que l’amour du Prophète [sws] est un acte de foi incontournable. Plus l’ « être » est bien-aimé, plus ses qualités et ses caractéristiques attirantes sont évoquées et présentes à l’esprit et plus les sentiments à son égard augmentent. Son souvenir à l’ardeur grandissante anime et envahit tout le cœur. Lorsque ce sentiment n’est pas entretenu, il perd de son intensité. La chose la plus attirante à la vue, c’est de contempler son bien-aimé et la chose la plus attirante au cœur, c’est de se remémorer ses qualités. ce sentiment intense se manifeste à travers les paroles en faisant incessamment ses éloges

34.  Elle lui permet d’obtenir en retour l’amour du Prophète [sws] de la même manière qu’elle permet d’entretenir l’amour du Prophète [sws]

35.  Elle est un moyen de le guider sur le bon chemin et de vivifier son cœur. Plus il prie sur lui [sws] en effet, plus son cœur se remplit d’amour de sorte qu’il n’éprouve plus aucune réticence vis-à-vis de ses commandements et de ses enseignements qui vont s’imprégner en lui comme l’encre s’imprègne sur une feuille. Ils sont toujours présents avec lui et l’orientent constamment sur le chemin du savoir et du bonheur. Sa clairvoyance et son savoir ainsi accrus le pousseront à prier sur lui [sws] davantage

36.  Toutes les fois qu’il prie sur le Prophète [sws], son nom lui est transmis par les anges; cet honneur suffit à lui-même !

37.   Elle permet de lui raffermir le pas au moment de traverser le Sirât

38.  Prier sur le Prophète [sws] est le moindre des droits que nous lui devons. C’est une façon de lui exprimer notre reconnaissance pour tous les bienfaits qu’Allah nous a procurés par son intermédiaire. Bien qu’il soit impossible de lui être pleinement reconnaissant, dans Son infinie Générosité, Allah se contente de peu de la part de Ses serviteurs

39.  Cela implique d’évoquer le Seigneur et de Le remercier pour avoir envoyé un tel Prophète aux hommes. Cette prière implique notamment d’invoquer le Seigneur de récompenser Son Messager à sa juste valeur. Allah nous fait connaître à travers la Révélation Ses Noms et Attributs et Il nous guide sur le chemin qui mène à Son Agrément. Il nous fait connaître également quels agréments nous attendent une fois arrivés au bout de ce chemin et une fois parvenus à Sa rencontre. Ainsi, nous croyons à l’Existence de notre Seigneur, à Son Savoir, à son écoute, à Sa Puissance, à Sa Volonté, à Ses Attributs et à Sa Parole. Nous avons foi également aux enseignements du Prophète [sws] qu’Il a envoyé et à qui nous vouons un amour parfait. Ce Prophète que nous aimons et à qui nous croyons nous a fait découvrir ces différents fondements de la foi. Prier sur lui constitue donc l’une des œuvres les plus méritoires

40.  La prière sur le Prophète (r) est une forme d’invocation en sachant qu’il existe deux sortes d’invocations ; premièrement : le serviteur invoque en sa propre faveur et deuxièmement : il fait les éloges de l’Ami proche et du Bien-Aimé d’Allah. Ainsi, pour plaire à Dieu, il privilégie de prier sur Son Messager [sws] au dépend de prier pour lui-même. Il préfère plaire à Allah et à Son Messager et se sacrifier que de chercher à résoudre ses propres affaires. En récompense à celui qui Le privilégie à Ses créatures et à ses propres besoins, Allah le privilégie à Ses autres créatures étant donné que la récompense est de même nature que les actes…

 

Que les Prières et les Salutations d’Allah soient sur notre Maître Mohammed ainsi que sur sa famille ses compagnons !

 

Extrait du livre intitulé : Jalâ el Afhâm fî Fadhl e-Salât wa e-Salâm ‘ala Mohammed khaïr el Anâm d’ibn el Qayyim el Jawziya (p. 612-626)

 

 

 

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26 janvier 2008 6 26 /01 /janvier /2008 20:27
Description du Prophète par Hassan
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Hadith de Hassan sur les qualités de l'Envoyé d'Allah PSL





Extrait de Kitab as Chifa' du Qadhi 'Iyyad.
 
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Nous avons jugé utile d'évoquer le hadîth que rapporte al-Hassan, d’après Abû Hâla (RAA). Il renferme, en effet, beaucoup des qualités du Prophète PSL, et regroupe nombre de ses attitudes et vertus que nous devons évoquer.
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Al-qâdî Abû Alî al-Hussein nous a rapporté, d’après une chaîne de transmetteurs qui remonte jusqu’à al-Hassan Ibn Alî Ibn Abî Tâlib :

J’ai interrogé mon oncle Hind Ibn Abî Hâla qui était doué pour la description sur l’aspect physique de l’Envoyé de Dieu afin qu’il me le décrive et que je m’attache à ses paroles. Il m’a répondu par ceci:

"L’Envoyé de Dieu était magnifique et superbe. Son visage avait l’éclat de la pleine lune. Il était plus grand que l’homme trapu et moins grand que l’homme longiligne. Doté d’une grande tête, il avait une chevelure légèrement ondulée, qui ne dépassait pas les lobes de ses oreilles lorsqu’il la laissait pousser.

Il avait le teint éclatant, le front large, les sourcils longs et fins ; ses sourcils étaient fournis sans se toucher, car il y avait entre eux une veine qui charrie la colère. Il avait le nez aquilin et lumineux et celui qui ne le regarderait pas attentivement le trouverait trop long. Doté d’une barbe bien fournie, il avait de grands yeux noirs, des joues émaciées, une grande bouche ornée d’une belle dentition, des poils de poitrine très fins. Son cou était semblable à la nuque d’une statue qui a la pureté de l’argent.

Doté d’une constitution bien équilibrée, il avait un corps solide et ferme, sans déformation entre la poitrine et le ventre, avec des épaules larges et de gros os aux extrémités. Sa peau était claire. Le haut de sa poitrine était lié à son nombril par des poils fins qui formaient une ligne continue. Il était poilu au niveau des bras, des avant bras et du haut de la poitrine, avec des paumes larges, des mains et des pieds charnus, des doigts longilignes, des membres sans défaut, des plantes de pied régulières et lisses sur lesquelles l’eau glissait, il effectuait ses pas posément et marchait dignement.

Il était rapide dans sa marche. Lorsqu’il marchait, c’est comme s’il descendait une pente et lorsqu’il se retournait, il le faisait avec tout son corps. La plupart du temps, son regard était baissé. Sa manière de voir était pour l’essentiel de la réflexion, sans chercher à fixer ce qu’il regardait. Il poussait ses Compagnons devant lui et commençait par saluer celui qui le croisait."


Al-Hassan ajoute: J’ai dit: Décris-moi sa façon de s’exprimer Il m’a dit:

L Envoyé de Dieu était constamment triste et absorbé par la réflexion et la méditation sans connaître le moindre répit. Il ne parlait que par nécessité et gardait longuement le silence.

Il commençait et terminait ses phrases en usant de paroles globales et tranchantes, sans affectation ni insuffisance. Affable, il n’était ni grossier, ni offensant. Il estimait le bienfait même s’il était minime et ne discréditait rien. Il ne blâmait, ni ne louait aucun goût. Rien ne pouvait faire face à sa colère lorsqu’il était question de droit et de vérité jusqu’à ce qu’il les fasse triompher. Il ne s’emportait pas pour lui-même et ne cherchait pas à obtenir gain de cause. Lorsqu’il faisait un signe, son geste était complet.

Lorsqu’il s’étonnait, il retournait sa main et lorsqu’il pariait, il touchait sa paume gauche avec on pouce droit. Lorsqu’il se mettait en colère, il tournait le visage et lorsqu’il se réjouissait, il baissait le regard. Son rire était essentiellement un sourire qui dégageait des dents éclatantes comme les grains blanchâtres des nuages."


Al-Hassan ajouta: J’ai gardé cela un moment, puis j’en ai parlé à mon frère al-Hussein Ibn ‘Alî et j’ai constaté qu’il m’avait devancé à ce sujet. En effet, il avait interrogé son père sur les entrées de l’Envoyé de Dieu, ses sorties, ses séances et son physique. Son père lui en avait tout dit. AI-Hussein a donc rapporté ceci: J’ai interrogé mon père(l'imam 'Ali)sur les entrées de l’Envoyé de Dieuet il m’a répondu en ces termes:

"Ses entrées chez lui s’effectuaient par autorisation divine. Lorsqu’il se retirait dans sa maison, il répartissait son temps en trois parts: Une part pour Dieu, une part pour ses épouses et une part pour lui-même. Ensuite, il divisait sa propre part entre lui-même et ses rapports avec les gens, en s’occupant des gens du commun grâce aux services des gens de l’élite et en n’économisant rien à leur détriment.

Sa gestion de la part du temps réservé à la communauté consistait, entre autres, à accorder ses préférences aux gens selon le degré de leur mérite en matière de religion, car certains avaient un seul besoin à satisfaire et d’autres en avaient deux ou plusieurs. Il s’occupait d’eux et les occupait à servir leurs intérêts et ceux de la communauté en s’enquérant d’eux et en les informant de leurs devoirs. Il disait a ce propos:

"Que ceux d’entre vous qui sont présents informent ceux qui sont absents. Transmettez les besoins de celui qui ne peut pas me les transmettre. Car celui qui transmet aux dépositaires du pouvoir les besoins de celui qui ne peut pas les transmettre, Dieu le soutiendra au Jour de la Résurrection.’

Al-Husseinajouta: Informe moi de ses agissements dans les rapports publics. Il m’a dit:

L’Envoyé de Dieu gardait sa langue, sauf pour tout ce qui était dans les intérêts des membres de sa communauté, pour les rapprocher et éviter de les diviser. Il honorait les hommes généreux de chaque groupe, leur confiait les responsabilités, mettait les gens en garde, restait vigilant à leur égard sans cacher sa bonté et son bon caractère, de crainte que les membres de sa communauté ne deviennent insouciants ou ne soient touchés par la lassitude.

Il s’occupait de ses Compagnons, confirmait ce qui est bon et l’améliorait, blâmait ce qui est mauvais et le rabaissait, recherchait l’équilibre dans la gestion des affaires en évitant les désaccords et les contradictions. Il affrontait chaque situation avec les armes appropriées sans se départir de la vérité ou la contourner. Ceux qui le représentaient parmi les gens sont ceux qui étaient les meilleurs, et les meilleurs d’entre eux auprès de lui sont ceux qui prodiguaient le plus de conseils aux gens.

Enfin, ceux qui jouissaient de la plus grande place auprès de lui étaient les plus compatissants et attentifs aux autres"


Al-Husseinajouta encore: Je l’ai alors interrogé sur les séances qu’il tenait et ce qu’il y faisait. Il m’a répondu par ceci:

"L’Envoyé de Dieu ne s’asseyait et ne se levait au cours des séances qu’il tenait qu’après avoir mentionné Dieu. Il ne choisissait pas une place particulière. Lorsqu’il rejoignait des gens déjà assis, il se mettait là où il y avait de la place et il ordonnait qu’on fasse de même.

Il accordait à celui qui s’asseyait avec lui la place qui lui convenait, au point qu’il croyait être le seul individu honoré de la sorte. Avec celui qui s’asseyait auprès de lui ou le fréquentait pour avoir quelque chose, il se montrait patient jusqu’à ce qu’il s’en aille le premier. A celui qui lui demandait quelque chose, il ne le renvoyait qu’après l’avoir satisfait ou lui avoir répondu par des propos agréables.

Supportant les gens grâce à sa tolérance et à son bon caractère, il semblait pour eux comme un père, car ils étaient pour lui égaux en droit, proches et ne se distinguant que par le degré de la crainte révérencielle."

Al-Husseinajouta aussi: Je l’ai alors interrogé sur son attitude envers ses interlocuteurs. Il m’a répondu par ceci:


L’Envoyé de Dieu était constamment souriant et affable, de caractère docile, agréable à fréquenter, sans être grossier, vulgaire, obscène, criard, diffamateur ou flatteur. Il fermait les yeux sur ce qu’il n’aimait pas et ne faisait pas désespérer ceux qui cherchaient conseil à ses côtés.

Il a évité trois choses: la duplicité, le fait de multiplier les paroles et le fait de s’occuper de ce qui ne le concernait pas. Il s’était départi de trois choses à l’égard des gens: Il ne blâmait et ne raillait personne, ne scrutait pas les défaillances et ne parlait qu’en vue du bien et de la récompense future. Lorsqu’il se mettait à parler, ceux qui formaient son auditoire baissaient la tête et restaient immobiles et silencieux. Ils ne prenaient la parole que lorsqu’il gardait le silence, sans se disputer en sa présence. Ils écoutaient attentivement jusqu’à la fin celui qui parlait en sa présence.

Leur conversation gardait l’empreinte de celui qui l’a commencée. II riait de ce qui les faisait rire et s’étonnait de ce qui provoquait leur étonnement.
Il patientait devant l’hostilité du ton de l’étranger et disait: Lorsque vous voyez celui qui recherche son argument, soutenez-le. Il ne recherchait le compliment que de Celui qui récompense et ne coupait la parole à personne jusqu’à ce qu’il estime son discours achevé, soit en cessant de parler, soit en se levant."


Ici se termine le hadîth que rapporte Sufyan Ibn Waki’.

Dans une autre version al-Hussein ajoute ceci: Je l’ai interrogé sur le silence de l’Envoyé de Dieuet il m’a dit ceci:

Il gardait le silence en vertu de quatre choses: par mansuétude, par vigilance, par considération et par réflexion. S’agissant de sa considération, elle portait sur la justesse de l’examen et l’écoute des gens.

Quant à sa réflexion, elle portait sur ce qui est contingent et ce qui est impérissable.

La mansuétude a été concentrée pour lui dans la patience. Ainsi, aucune chose qui le provoquait n’arrivait à déclencher sa colère. De même, la vigilance a été réduite pour lui dans quatre choses:

Son adoption de ce qui est bon pour qu’on se conforme à lui, son abandon de ce qui est mauvais et laid pour qu’on cesse de le faire, le recours à l’opinion pour tout ce qui améliore sa Communauté et le fait de s’occuper d’elle pour tout ce qui porte sur les affaires du bas monde et de la vie future.


al Qadi Iyad, Ach-Chifa', editions universel.
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